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L'automne lentement se meurt autour de moi

L'onde fraîche qui ruisselait sur mon émoi

S'est figé au souffle froid de l'inerte cœur

Devenu lac immense où s'écoulent mes pleurs.

 

Tout doucement, je m'approche de l'arbre en fleurs

Les moineaux pétillant sous un rire moqueur

M'accueillent comme autrefois le faisait la belle

Tout doucement, comme le vent sous l'hirondelle.

 

Ô mon cœur froid et lourd, va, re-goutte à l'amante !

Ouvre-toi grand et laisse enfin couler le sang

Qui moisit au fond de tes veines vieillissantes.

 

Ah l'Amante, piquante et si tendre délivrance,

Je la veux corps, mais elle n'est que poussière et vent,

Il est inutile d'attiser la souffrance.

 

Tag(s) : #Textes des auteurs
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