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Femme poussière que le temps a sculptée,

Poussière d’étoiles, semences de vies anciennes,

Etoiles, tes yeux brillants de larmes,

Tes yeux sources de rivières d’eau salée,

Sources qui courent se perdre dans la mer

Cours après ton destin, le temps t’est compté !

Destin enflammé par la passion qui toujours t’habite,

Flammes brûlantes de la vie toujours recommencée,

Vie rêvée, vie vécue, vie enfuie, vie éteinte.

Rêves-tu de la mort qui rôde et maraude

Mort délivrance pour ton corps dévasté ?

Délivrance de l’esprit pour un vol incertain,

L’esprit de l’enfant que tu es toujours restée.

Enfant de l’amour, de la douleur et de la joie,

De l’amour en ton cœur restent encore quelques braises

Cœur de feu, brasier ardent jadis, volcan éteint à présent.

Du feu, le phénix ne renaîtra pas vainqueur,

Le phénix est en cendres et n’ouvrira plus ses ailes,

Tes cendres aux quatre vents se mêleront à la terre.

Les vents à la mer te conduiront, par-delà les nuages,

La mer t’emportera dans les abysses insondables.

T’emportera le souffle du temps au-delà de la terre,

Soufflée dans l’espace vers le cosmos infini et glacé.

L’espace d’une vie qui semblait éternelle, tu fus humaine.

Ta vie, femme, ne fait plus qu’un avec la Terre et l’Univers

Femme poussière que le temps a sculptée.

Tag(s) : #Textes des auteurs
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