Quand le ciel bigarré de novembre
Colore la mer de ses teintes sombres,
La houle se drape de lichens
Qu'elle plie et déplie jusqu'à la grève.
Mais quand l'aquilon surgit,
Hurle et mugit les flots, alors,
Déferlent, s'enroulent et viennent
Se fracasser sur les récifs.
Au soir, balayant les ondes noirs, les rayons
Du phare dévoilent les écueils des profondeurs,
Aux hardis capitaines, à leurs gouvernails, accrochés,
Les routes incertaines des escales lointaines.
A l'aube, sous le ciel pourpré, l'alizé fripe
La mer céruléenne, la roule ,l'ondule, la pousse
Jusqu'au rivage de la péninsule éloignée
Pour offrir la blanche écume au sable doré