Eparpillés ici, là ou ailleurs,
Grouillant de mille activités,
Et lorsque tomberont les noires heures,
Laissez-vous guider par Morphée.
Si j’étais un oiseau,
A voir la vie d’en haut,
Planant de mes seules ailes.
Tout m’apparaît plus beau,
Mes yeux comme un faisceau,
Vous dominant du ciel.
Oubliées les petites imperfections,
Je ne verrai que l’ensemble.
Les signes de vos insatisfactions
Ne noirciront pas ceux qui tremblent.
Rares sont ceux qui succombent de suite,
Terrassées par la fatigue.
C’est plus fort qu’eux, il faut qu’ils résistent
Au bien-être qu’elle prodigue.
A l’affût de ce qu’ils auraient dû faire,
Ils redéroulent leur journée,
Ressassant leurs actes peu prospères
Mais ils n’y pourront rien changer.
Chassant le sommeil qui pourtant les appelle,
Ils se lèvent d’un bon du lit.
Impossible de supporter cette veille,
Si c’est pour sombrer dans l’ennui.
Mais d’autres dorment du sommeil du juste.
Pourquoi est-ce ainsi, qu’en sais-je ?
Ont –ils un inconscient plus robuste,
Où leurs idées se désagrègent ?
Le soleil comme tous les matins se lève.
Ne pourrait-il pas se mettre en grève,
Pour que domine le silence ?
C’est un éternel recommencement,
Toujours les mêmes mouvements,
Comme si rien n’était vraiment important,
Simplement brasser du vent.
Le monde des hommes est bien trop remuant.
Cap vers d’autres horizons.
Je choisis une vaste étendue de champs,
Verdoyant comme du gazon.