Si j'étais présidente je vous ferais taire
Vous les puissants de la terre
Je donnerais la parole
Aux enfants des écoles
Je me pencherais sur la glèbe
Pour relever le plus faible
Appelant à son secours
Toutes mes armées d'amour
Je crèverais ces tentes que l'on monte
Sur les quais de la honte
J'ouvrirais les portes de l'Elysée
A ces âmes désabusées
J'irais moi-même payer les dettes
De cette maman honnête
A qui l'on prend l'appartement
Jetant dehors ses deux enfants
Oh mon Dieu, que d'injustices
Laissez-moi rêver un peu
Espérer avec délices
L'avènement d'un monde heureux !