Quand j’étais petite,
Je croyais que le ciel était une couverture azurée, et les nuages des coussins douillets sur lesquels je bondirais lors de mon ultime voyage… mais voilà. Un jour de tonnerre, mes illusions se sont enfuies, déchirant à coups d’éclairs mes certitudes d’enfant. ..
Quand j’étais petite,
Je croyais que le soleil, puissance divine, était un fruit du ciel venant ça et là, saupoudrer nos pensées de rêves fous… mais voilà. Un jour où la pluie s’abattait sur les champs de mon insouciance, les lueurs de l’espoir se sont envolées, non sans en brûler mon innocence.
Et puis j’ai grandi.
Et j’ai vieilli.
Oublié ce temps où tout n’était qu’illumination, admiration et simplicité.
Oubliés, les cumulus sur lesquels je rêvais de m’allonger.
Oublié, le soleil et ses vertus sacrées.
Le chemin est maintenant bien moins cotonneux, et la puissance divine a brûlé les ailes qui m’auraient permis de rejoindre les nuages en toute insouciance.
Parce que j’ai oublié de vivre avec mes yeux d’enfant.
Mais avais-je le choix ?
Tout est fait pour que nous oubliions d’être. Mais lorsque l’on s’en rend compte, plus un nuage à l’horizon. Et c’est irréversible. Et lorsque nous disons « quand j’étais petit(e) », c’est que déjà nous ne sommes plus tout à fait les mêmes. La vie a eu le temps de nous absorber, de nous modeler, de nous contrôler, de nous échapper, mais certainement pas de nous épargner.
Alors, pourquoi ne pas dire « quand j’étais grand », je croyais que….
Finalement, que nous ayons été grands ou petits, l’essentiel c’est d’y croire… à tout âge et en tout temps. Malgré les tempêtes et les tornades. Croire. Ne jamais oublier nos rêves d'enfants. Et avancer, sereins, vers la couverture azurée.
Quand j’étais petite,
Je croyais que le ciel était une couverture azurée, et les nuages des coussins douillets sur lesquels je bondirais lors de mon ultime voyage… mais voilà. Un jour de tonnerre, mes illusions se sont enfuies, déchirant à coups d’éclairs mes certitudes d’enfant. ..
Quand j’étais petite,
Je croyais que le soleil, puissance divine, était un fruit du ciel venant ça et là, saupoudrer nos pensées de rêves fous… mais voilà. Un jour où la pluie s’abattait sur les champs de mon insouciance, les lueurs de l’espoir se sont envolées, non sans en brûler mon innocence.
Et puis j’ai grandi.
Et j’ai vieilli.
Oublié ce temps où tout n’était qu’illumination, admiration et simplicité.
Oubliés, les cumulus sur lesquels je rêvais de m’allonger.
Oublié, le soleil et ses vertus sacrées.
Le chemin est maintenant bien moins cotonneux, et la puissance divine a brûlé les ailes qui m’auraient permis de rejoindre les nuages en toute insouciance.
Parce que j’ai oublié de vivre avec mes yeux d’enfant.
Mais avais-je le choix ?
Tout est fait pour que nous oubliions d’être. Mais lorsque l’on s’en rend compte, plus un nuage à l’horizon. Et c’est irréversible. Et lorsque nous disons « quand j’étais petit(e) », c’est que déjà nous ne sommes plus tout à fait les mêmes. La vie a eu le temps de nous absorber, de nous modeler, de nous contrôler, de nous échapper, mais certainement pas de nous épargner.
Alors, pourquoi ne pas dire « quand j’étais grand », je croyais que….
Finalement, que nous ayons été grands ou petits, l’essentiel c’est d’y croire… à tout âge et en tout temps. Malgré les tempêtes et les tornades. Croire. Ne jamais oublier nos rêves d'enfants. Et avancer, sereins, vers la couverture azurée.