Odeur iodée, l’eau des marées
Fait chavirer d’autres pensées
D'embruns, salées…
Goût d'amertume, au temps s'allume
Un pré qui fume. A l’aube, exhume
Parfum de brume...
Le vent colporte, en feuilles mortes,
Effluves fortes qu’automne apporte
Jusqu'à ma porte…
Gorgé de miel et de soleil,
Au feu du ciel, l’été sommeille…
Mais moi, je veille.