Je trouve que vraiment tu ne manques pas d’air
C’est la troisième fois que notre soirée tombe à l’eau
Parce que tu as trop de travail, des dossiers sur le feu
Ca fait beaucoup pour moi même si tu me trouves trop terre à terre
Pour toi, j’ai plongé dans les eaux chaudes de la Mer Rouge,
Pour toi, J’ai cavalé sur les terres sauvages de Mongolie,
Pour toi, J’ai grimpé les pentes en feu de l’Etna en éruption
Pour toi, j’ai plané en deltaplane dans l’air chaud de la Réunion
Mais il est loin ce temps où nous vivions d’amour et d’eau fraiche
Quand nous brûlions tous les deux du feu de la passion
L’air de rien nous nous éloignons doucement l’un de l’autre
Vivotant sur les terres désolées de nos amours passées
Aujourd’hui j’ai fini de me brûler les ailes à tes vaines promesses
Et de me noyer sous mes larmes de désespoir et de frustration
J’ai choisi de m’envoler vers d’autres cieux, de nouveaux horizons
Plutôt que de m’écrouler sous le poids d’une union sans lendemain
[Air]cule submergé par tes douze travaux
[Feu]sant fi de mes désirs et aspirations
[Eau] point de ne plus t’occuper de moi
[Terre]mine donc tes dossiers… je pars !