L'aube venait de voir le jour,
J'avais glissé ma nuque sur mon sac de couchage,
Mes mains caressant doucement les herbes vertes,dans lesquelles je venais de coucher Morphée,
Le calme était mon seul compagnon,
j'étais couché là, à deux pieds du dormeur du val,
Il est vrai que le silence parfumait l'atmosphère, et qu'il semblait tel un rêve...
Non loin de là se trouvait le drapeau bleu blanc rouge, qu'un soldat tenait comme il tenait sa vie, fier et vendicatif....
Le crime était chose courante, et l'on ne comptait plus le nombre de fusils qui jauchaient le sol. Dans les mains de soldats raides de leur plus belle mort.
Au loin, un cheval blanc monté d'un petit homme, supervisait le champs de bataille...Il avait une main devant et une main derrière son dos...
Il furetait l'horizon, car il savait qu'il y aurait une deuxième charge, puis une autrre et encore une autre.
Mais il était Napoléon, et comme le général Cambron, son idée était que la garde meure, mais ne se rend pas.
Il prit ses jumelles, regarda au loin les troupes anglaises, qui montaient d'un pas rapide, c' est alors que je me réveillai et que je sentis que le feu n'était pas loin et qu'l fallait que je me batte...
Napoléon, se mit à galoper de gauche à droite, rappelant ses généraux, préparant la contre attaque...
Il avait su garder la stratégie de Jules César...
la guerre eut lieu et il perdit quelques hommes chers à ses yeux...
Mais le drapeau français s'élançait maintenant bien haut dans le ciel...
Napoléon, savoura sa victoire avec ses généraux, c'est alors qu'il se mit à fumer la pipe et son odeur me ramena à Waterloo...
Waterloo, la défaite, la victoire de la démocratie...
C'est alors que je constatai que le dormeur du Val,n'était autre que mon frère que je n'avais plus revu depuis 3 ans.
Je voulus le réveiller, mais je n'y arrivai que trop tard.
L'envie me pris de tirer une balle à la tête de Napoléon, mais il était trop loin...
cette guerre n'avait plus de raison d'être, tot ou tard nous mangerions les fleurs par leur racines...
l'aube venait à peine de voir le jour...
et mon coeur voulait faire l'amour...