Le soleil est paraît-il
Du gaz brûlant dans l’espace
Pas une ampoule qui passe
En haut du ciel sur un fil
Les étoiles à ce qu’on dit
Sont des soleils éloignés
Ne sont pas des trous percés
Dans le rideau de la nuit
J’ai entendu que la Terre
Est perdue dans l’univers
Ne serait pas, loin de là
Centre de tout ce qu’il y a
Les oiseaux pour s’envoler
Battraient leurs ailes emplumées
N’auraient pas juste oublié
Qu’existe la gravité
Pour quoi sont les bois d’un cerf ?
Pour se battre et être beau
Mais jamais il ne s’en sert
Comme antenne de radio
Et les fées, a priori
N’existent que dans nos têtes
Ne se seraient pas en fait
Cachées pour qu’on les oublie
Il paraîtrait que nos rêves
Sont le fruit de nos pensées
Et non une vision brève
D’une autre réalité
Tout cela à première vue
Peut sembler bien farfelu
Mais n’aurait-on pas le droit
De se dire : et pourquoi pas ?