Le temps d'une parenthèse
Le jardin a mis sa tenue vert printemps
Par-dessus le mur, grondent,
Quelques moteurs de camions.
Un avion, serait-il sanitaire ?
Vole au-dessus de ma maison.
Les éboueurs font leur tournée
Comme si rien n'avait changé.
Sauf leurs vies,
Perpétuellement mise en danger.
Ma boite aux lettres,
Une seule fois remplie,
Le facteur se confine.
Comme je le comprends.
Il y a assez de gens,
Qu'aujourd'hui, on assassine.