Par les chemins
Longeant bois et taillis
Au pas lent du pèlerin
Idéal de tranquillité
Saisissant le présent
Invariable de ténacité
Revenant sur ses pas
Sans se précipiter
D’où son chemin avait-il dévié
Au milieu de toutes ces couleurs mordorées
Une sente si vite oubliée
Toute recouverte qu’elle est de feuilles fanées
On perd facilement le sens
Malgré l’habitude forcenée
Négligeant le temps passé
Et finir paumé