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Je ne peux croire

Que je puisse vivre

Sans amour

Comme si loin des sensations

Si éclectiques et chaleureuses

Que procure à profusion 

L'effusion dans nos corps

Du sentiment amoureux

Si merveilleux

Je ne serais rien

Rien qu'une vulgaire chimère

Esseulée à se promener seule

Dans le si triste cimetière de l'oubli.

 

De l'amour envers soi

Puis tourné vers les autres

Peuvent naître les plus séduisants rêves

Ceux qui font si généreusement

Palpiter les coeurs heureux

Ceux qui font qu'il est vrai de dire

Que la personne

La plus importante sur terre

C'est d'abord soi

Donc moi tout craché.

 

Je sais

Je suis pertinemment convaincu

Que sans amour

Je deviendrais inévitablement

L'ombre de qui je suis véritablement

Je sais sans aucun doute possible  

Que je me transformerais alors

Telle l'ombre sombre

De l'illusoire déchéance

De la trace de soi

De moi en fait

En empreinte de pas

Sur le sable fin

De ma décevante vie.

 

J'aimerais

Je voudrais en fait

Avant de disparaître

Avant que de renaître à la vie

Avoir connu l'amour

L'amour fou

L'amour-passion

L'amour destin

L'amour chemin

 

Ce que je souhaite

Au plus haut point

C'est de redécouvrir l'amour

Le véritable

L'essentiel

Celui qui conduit

Au septième ciel

Celui qui nous amène

Sans crainte ni détour

À soi d'abord

À moi bien évidemment

À l'autre à la suite de soi ensuite

Et que je puisse ainsi 

Réapprendre à aimer

À s'aimer dans la simplicité

Juste comme il faut

Juste assez et plus que si peu

Oui juste ce qu'il faut

Avant que l'aube ne se lève

Et que l'ombre de nous-mêmes

Ne revienne

Comme en filigrane

Sur les papiers froissés

Collés comme toile de fond

Tracés à l'encre des désirs

En lettres de feux

Sur le mot amour

Obnubilé au jardin fleuri

Des fantasmes récurrents

Et devenu si précieux

Au creux des ternes secrets

De nos vies de tous les jours...

 

Le manque d'amour

Envers soi nous amenuise

Parfois à un tel point

Que l'on devient justement

Presque ces suites de point

Formant le mot point et final

Et parfois même

Les deux à la fois

Ceux-ci ne sont ni en gras

Ni en italique

Ils sont simplement

Les ombres illusoires

Des traces de soi

Avant de disparaître

Au soleil de minuit...

 

C'est avant cela alors

Qu'il faut réapprendre à aimer

Avec le coeur intelligent

Voilà notre tâche à toutes et à tous

Du moins c'est la grâce

Que je nous souhaite

Avant que vieillesse

Ne s'installe dans notre berceuse

D'avant le grand départ

Et que nous devenions

Peut-être pour de vrai

L'ombre de nous-mêmes.

 

Tag(s) : #Textes des auteurs
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