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J'ai vu le bleu du ciel dans ces yeux et j'ai su. J'ai compris qu'une histoire de vie naissait. J'ai senti qu'elle serait longue, douce, agréable, belle et prospère. Son regard avait l'intensité d'un soleil au milieu du jour. En osant le fixer, je devinais la profondeur de l'océan. Du moins devenait-elle semblable à l'idée que je m'en faisais. Je ne pouvais ni ne voulais m'en imaginer la finalité. Il me paraissait impossible d'y toucher le fond.

 

Puis, un jour, j'ai goûté à son aura magique. Vibrante et profonde était la richesse de son sourire énigmatique. C'est alors, à cet instant précis que j'ai entendu le chant du magnifique. D'une tendresse infinie, je savais qu’à son heure cet amour naissant pouvait devenir disponible, ouvert, abandonné, vulnérable et très puissant.

 

Lorsque j'ai imaginé ma main dans la sienne, mon cœur se mit à battre la chamade. Alors que je sentais les saisons tourner une à une les heures précieuses de l'attente, tu as su faire éclater les bourgeons de l'amour.

 

Si semblable aux premières feuilles d'avril, tu m'es apparu, fol amour sans nom, tel un précieux bijou d'extase sous l'azur étoilé, comme dans un rêve prémonitoire.

 

Au son de ta voix, le jour tu osas prononcer mon prénom, cette toute première fois, je suis tombé à genoux. Renversé par son ardente chaleur et par son affabilité incontournable.

 

L'ivresse de cet instant précis est de l'ordre du fabuleux. Il est à tout jamais comptabilisé dans les infinis possibles de la banque fibreuse aimantée de mon cerveau. Elle qui sait si adéquatement courtiser les innombrables synapses de ma vaillante mémoire mnémonique est en soi une véritable tête chercheuse. Et j'ai reconnu mon âme sœur.

 

Tes mots sont tel un ancrage. Voilà pourquoi j'y puise l'eau vive de la vie. Ils me font fondre comme glace au soleil. Je songe souvent à cette phrase qui me revient en boucle... Voir Naples et mourir... Dieu seul sait comment j'ai pu oublier le nom de l'auteur... Une autre vérité, mais de mon cru cette fois-ci, c'est qu'après toi rien ne peut exister d'aussi suave, d'aussi beau, d'aussi parfait. Tu es la beauté même qui fait s'aimer soi-même davantage.

 

Je fonds devant toi mon amour. Tu es le soleil radieux de tous ces printemps à venir, de ces étés invitant à folâtrer. De ces feuilles chaudes de l'automne trop vite tombé. De ce fol hiver où il fait si bon s'aimer tout coller de sous la couette emplumée.

 

Tag(s) : #Textes des auteurs
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