J’avais rien à dire, mais il s’en est fallu d’un rien que je parle, d’aucun aurait dit…pour ne rien dire, mais là j’aurais eu à faire à ceux qui gueulent pour un rien sur tout.
Parler pour ne rien dire n’était pourtant pas ma tasse de thé. Perdre mon temps à des riens n’avait pas de sens, surtout quand on à rien à dire, alors faire des histoires pour rien n’aurait été bénéfique pour personne.
Je me réfugiais, alors dans un silence, un rien sincère, qui en disait long sur mon incapacité à dire quelque chose qui ressemble à un truc cohérent. J’aurais été un rien froissé, si quelqu’un m’avait dit à ce moment-là, que lorsque l’on a rien à dire on devrait la fermer !
Il s’en est fallu d’un rien que de ne pouvoir parler, m’exprimer convenablement, même si c’était pour ne rien dire, ne me fasse hurler de désespoir. Ça ne m’aurait mené à rien. Je me calmais, réalisant quand même que l’essentiel était de ne pas faire d’histoires pour rien. Ça n’aurait rien ramené de positif à l’affaire. Perdre son temps à des riens ne fait pas avancer les choses, seuls des petits riens dispensés avec parcimonie peuvent rendre la vie agréable, ainsi, loin de me formaliser et en un rien de temps je me mis, pour ne pas avoir à parler pour ne rien dire, à l’écrire ! Comme Paul Claudel le dit…l’écriture à ceci de merveilleux qu’elle parle !
Je me réfugiais, alors dans un silence qui en disait long sur mon incapacité à dire quelque chose qui ressemble à un truc cohérent. Rien ne me venait à l’esprit qui pu corriger mon dépit de cette incapacité à parler, à m’exprimer sur rien. Le problème n’était en rien la cause de mon silence, vu que je n’avais rien à dire…dans ce genre de cas, on devrait la fermer ! C’est ce que je fis, car évidemment il était plus facile de rien dire du tout que de parler !