Se retrouvent pêle-mêle
Nos textes écrits
En herbe d'érudit
Que nous osons peaufiner
Et le dire et l'écrire
En secret
Dans l'intime de nos vies
Parler d'une rentrée
Sans parler de l'avant
Cet amont au passé
Sans parler de la source
Du carême poursuivit
Par les masques peints
Aux couleurs du Mardi Gras
Revient à entendre
Le vide sonore
Entre les moments
Ces pulsions de vie
Ou attendre une sortie
Là où écouter en rimes
Sans entendre l'aval
Ce retour au présent
En attente de l'instant...
Car j'ai de caché
Dans cette magnifique valise
Comme une rentrée vers l'inconnu
De qui je rêve parfois éveillé
En des allégories aux formes de rives
Chaudes telles des caresses d'été
Dont une soirée que le bonheur avec tendresse
M'a prêté comme un vieille peau à aimer
Et de redire
Que j'ai failli rencontrer L'autre
Sur une route déserte
À côté de celle de l'Habitibi
Car j'y fais d'la course
Mais oui à pieds
Comme ça le samedi matin
C'est près de chez moi
Ça m'arrive parfois
De vouloir m'évader
Comme oser parler
D'un sujet encore tabou
Celui de la rentrée en soi
Cette rencontre pourtant inévitable
De sous notre masque
Cela ravigote les méninges
Ouvre les barrières sur l'étrange
Change de la triste routine
De la méfiance
Cette intolérance de la différence
Abattre les frontières de l'arrogance
Ce mur fait de haine
Contre la différence
Par l'amour abusif de la ressemblance
Osons se le dire
Faire sa rentrée
N'est pas chose facile
Se twiter se liker
Sur Face de Bouc
Profils publics
Ou ouverts aux simples amis
Marcher dehors au grand vent
Se mettre à nu
Oser s'inventer s'avouer
Se retrouver
Se regarder dans le miroir
Y voir son reflet dans la glace
Et surtout se demander
Qu'est-ce qui m'agace
Que ferais-je à leur place
Et s'imaginer faire partie
De la gang des plus forts
Avec méfiance avec outrance
Des intolérants aussi parfois
Des abuseurs souvent
Du mot indifférence
Quelle souffrance
Cette valise cache souvent
Telle des entrées que l'on savoure
Des textes puissants d'humanité
D'autres si grands par leur simplicité
Par cette fragilité aussi
Qui toujours se garni
Des saveurs subtiles
De la beauté vraie
Naturelle et gourmande
De tout ce qui vit
Même de ces mots abandonnés
Ou encore à venir
D'un passé déjà en partie oublié...
Et celui à créer en devenant le présent
D'un futur possible...
Supposant que je fusse encore
De ce monde près de vous
En vous en nous
Parallèle ou ailleurs
Par écrit en vrai en vrac ou virtuel
Par cœur par bonheur
Par amour par erreur
Par inadvertance
Par souffrance...
L'errance de qui je suis
Face caché et ombre solitaire...
Heureux je suis de la résilience
Et j'aime le Printemps...
Moi qui suis né
Un matin à l'aurore
Le treize du mois d'Avril
Voilà pourquoi j'espère
Cette magnifique saison
Que déjà vers la fin de Mars
Les rayons du soleil
Se font plus persistants
À vouloir réchauffer
Nos terreaux encore recouverts
Du vieux duvet de l'hiver
Qui fond en plaque
De plus en plus rapidement
J'apprécie les parfums du lilas
Qui chatouillent mes narines
Avides des odeurs annonciatrices
De la terre qui se réveille
Je carbure à la beauté des narcisses
Et des jonquilles qui osent
Avec élégance et grâce
Se pointer au-travers de la neige
Afin de titiller mon regard
Par leur fragile
Et courte existence
J'adore sentir la volupté
Du vent sur ma peau
Lorsque je fais du vélo
Ou de la course
Ou du patin à roues enlignées
Et goûter aux plaisirs
De flâner ou de marcher
De vacher aussi
Couché dans mon hamac
Tout cela
Est un pur délice
Un petit bonheur
Parmi tous mes bonheurs
Car le printemps est magnifique
Et moi je suis choyé
Privilégié....
Et j'ai fait un rêve, un véritable songe dans lequel j'ai su que le grand-père de L'autre que ni lui ni moi n'avions connu est devenu tout aussi réel que ces vers de Nelligan racontant les lendemains heureux
d'un homme sage toujours enfant dans son cœur après ces soirées d'ivresse.
Merci, bonne soirée
et que cette semaine
en soit une ponctuée
de sourires marguerites
ou de boutons d'or...
À quatre trous ou à quatre trèfles
À quatre pattes dans le champ voisin
En ce Lundi de congé
De la fête du travail...
Merci à tout tout le monde de se lire...
Se retrouvent pêle-mêle
Nos textes écrits
En herbe d'érudit
Que nous osons peaufiner
Et le dire et l'écrire
En secret
Dans l'intime de nos vies
Parler d'une rentrée
Sans parler de l'avant
Cet amont au passé
Sans parler de la source
Du carême poursuivit
Par les masques peints
Aux couleurs du Mardi Gras
Revient à entendre
Le vide sonore
Entre les moments
Ces pulsions de vie
Ou attendre une sortie
Là où écouter en rimes
Sans entendre l'aval
Ce retour au présent
En attente de l'instant...
Car j'ai de caché
Dans cette magnifique valise
Comme une rentrée vers l'inconnu
De qui je rêve parfois éveillé
En des allégories aux formes de rives
Chaudes telles des caresses d'été
Dont une soirée que le bonheur avec tendresse
M'a prêté comme un vieille peau à aimer
Et de redire
Que j'ai failli rencontrer L'autre
Sur une route déserte
À côté de celle de l'Habitibi
Car j'y fais d'la course
Mais oui à pieds
Comme ça le samedi matin
C'est près de chez moi
Ça m'arrive parfois
De vouloir m'évader
Comme oser parler
D'un sujet encore tabou
Celui de la rentrée en soi
Cette rencontre pourtant inévitable
De sous notre masque
Cela ravigote les méninges
Ouvre les barrières sur l'étrange
Change de la triste routine
De la méfiance
Cette intolérance de la différence
Abattre les frontières de l'arrogance
Ce mur fait de haine
Contre la différence
Par l'amour abusif de la ressemblance
Osons se le dire
Faire sa rentrée
N'est pas chose facile
Se twiter se liker
Sur Face de Bouc
Profils publics
Ou ouverts aux simples amis
Marcher dehors au grand vent
Se mettre à nu
Oser s'inventer s'avouer
Se retrouver
Se regarder dans le miroir
Y voir son reflet dans la glace
Et surtout se demander
Qu'est-ce qui m'agace
Que ferais-je à leur place
Et s'imaginer faire partie
De la gang des plus forts
Avec méfiance avec outrance
Des intolérants aussi parfois
Des abuseurs souvent
Du mot indifférence
Quelle souffrance
Cette valise cache souvent
Telle des entrées que l'on savoure
Des textes puissants d'humanité
D'autres si grands par leur simplicité
Par cette fragilité aussi
Qui toujours se garni
Des saveurs subtiles
De la beauté vraie
Naturelle et gourmande
De tout ce qui vit
Même de ces mots abandonnés
Ou encore à venir
D'un passé déjà en partie oublié...
Et celui à créer en devenant le présent
D'un futur possible...
Supposant que je fusse encore
De ce monde près de vous
En vous en nous
Parallèle ou ailleurs
Par écrit en vrai en vrac ou virtuel
Par cœur par bonheur
Par amour par erreur
Par inadvertance
Par souffrance...
L'errance de qui je suis
Face caché et ombre solitaire...
Heureux je suis de la résilience
Et j'aime le Printemps...
Moi qui suis né
Un matin à l'aurore
Le treize du mois d'Avril
Voilà pourquoi j'espère
Cette magnifique saison
Que déjà vers la fin de Mars
Les rayons du soleil
Se font plus persistants
À vouloir réchauffer
Nos terreaux encore recouverts
Du vieux duvet de l'hiver
Qui fond en plaque
De plus en plus rapidement
J'apprécie les parfums du lilas
Qui chatouillent mes narines
Avides des odeurs annonciatrices
De la terre qui se réveille
Je carbure à la beauté des narcisses
Et des jonquilles qui osent
Avec élégance et grâce
Se pointer au-travers de la neige
Afin de titiller mon regard
Par leur fragile
Et courte existence
J'adore sentir la volupté
Du vent sur ma peau
Lorsque je fais du vélo
Ou de la course
Ou du patin à roues enlignées
Et goûter aux plaisirs
De flâner ou de marcher
De vacher aussi
Couché dans mon hamac
Tout cela
Est un pur délice
Un petit bonheur
Parmi tous mes bonheurs
Car le printemps est magnifique
Et moi je suis choyé
Privilégié....
Et j'ai fait un rêve, un véritable songe dans lequel j'ai su que le grand-père de L'autre que ni lui ni moi n'avions connu est devenu tout aussi réel que ces vers de Nelligan racontant les lendemains heureux
d'un homme sage toujours enfant dans son cœur après ces soirées d'ivresse.
Merci, bonne soirée
et que cette semaine
en soit une ponctuée
de sourires marguerites
ou de boutons d'or...
À quatre trous ou à quatre trèfles
À quatre pattes dans le champ voisin
En ce Lundi de congé
De la fête du travail...
Merci à tout tout le monde de se lire...