Implacable, tu cognes
Et tapes rageusement
Jour après jour
Brûlant impitoyablement ma peau
Laissant sur mon corps
Des traces indélébiles
Sur lequel se dessine
Souffrance et épuisement
Chaque jour que Dieu fait
Tu repousses les limites
De l’indicible à l’inertie
Alors, aujourd’hui lardée
Par tes dards acérés
Je ravale ma fierté
Et d’une douce prière, t’implore :
« Concède-moi cette caresse de grêle … »