Peut-être une brise d’été…
En ce matin je marche
Quand le soleil ne goutte,
Grimpant marche après marche
Sur mon temps qui s’égoutte
Tel un linge trop passé
Aux relents de rafales
De sentiments mêlés.
Comme le cœur s’emballe
Je vais aux sentiments
Remontant un sentier,
Frissonnant par moment
Sous un refrain d’alizé,
Une houle qui me berce
Revenant en rengaine
Et qu’un parfum transperce
Pour que je m’en souvienne.
Nostalgie que pensées
Si douces et sereines
Viennent en moi se verser
De façon si soudaine.
Peut-être une brise d’été
Qui s’éteint en ces jours,
Reste à ma peau collée,
Comme un fardeau trop lourd