Sous l'auvent noirâtre et branlant,
Au milieu des copeaux beige ou marron,
Un journal déchiré, un chiffon vermillon,
Illuminent de leurs coloris éclatants,
L'atmosphère triste et le désordre ambiant.
Dans un coin ornementant le mur,
Ses yeux figés semblant fixer la sciure
Un cerf pourchassé déposa sa ramure.
La porte du fond grince, c'est comme un murmure.
On entend les arbres gémir, leurs feuilles bruire,
Le vent souffle et s'engouffre, il pousse des soupirs,
Diffuse un lent crachin parfois même pire.
Les fines gouttes s'éparpillent, ça ne veut pas finir.
Le vieil homme s'approche, serrant sa pelisse.
Dans son autre main un seau danse et glisse,
S'apprêtant gaiement à remplir son office:
Un tas de bois attend promettant des délices.
Un coin près du feu, un fauteuil avachi,
Une couverture damassée sur ses pieds refroidis,
Le vieil homme se prélasse, dort ou lit
ll aime rêver au chaud où il oublie la pluie.