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Bonjour à tous,

La météo occupe actuellement une grande place dans les médias et les conversations.

Je me suis donc focalisée sur un phénomène particulier, les nuages, et j’ai fouillé sur internet pour savoir comment ce thème était abordé en littérature.

Bernardin de Saint-Pierre a dit que les nuages présentent une beauté « qu’aucun pinceau ne peut rendre, ni aucune langue exprimer » (Études de la nature X). L’obstacle principal qui rend difficile une évocation des nuages par l’écriture est leur caractère fuyant. Pourtant, au fil des années les poètes ont réussi à relever ce défi et je vous demande d’en faire autant ! Pour cela, je vous donne quelques pistes trouvées sur le net :

Dans les poésies ou les proses, les nuages sont souvent abordés comme moyen de transport, comme expression du fugitif et de l’éphémère, comme mouvement incessant, comme chimère, comme voyage qui devient symbole de liberté (Les Nuages, de Proust) ou bien encore comme expression de la grandeur divine. Parfois aussi les nuages sont identifiés à des paysages (Bernardin de Saint-Pierre - Harmonies de la Nature III) ou bien encore à figures géographiques, urbaines, animales et humaines dessinées dans le ciel. (« Examinez les nuages ; toutes sortes de visages s’y dessinent » (Les travailleurs de la mer : les rochers – Victor Hugo)

Pour vous aider dans votre démarche – car vous l’aurez compris, il s’agit d’écrire sur le thème des nuages - je vous cite ci-après le vocabulaire poétique que j’ai glané çà et là sur le net au fil de mes lectures : filaments, tranches, traits, hachures, souvent décrits comme étirés, longs, traînés, légers, fuyants ou minces. Et les cumulonimbus sont des blocs, volumes ou volutes, qui paraissent lourds, épais, arrondis, noirs, sombres, profonds ou tourmentés. Souvent, les poètes insistent également sur la nature de leur mouvement : ainsi, les cirrus peuvent flotter, s’allonger, s’étirer, rester, traverser ou se perdre ; et les cumulonimbus ont l’habitude de se gonfler, s’accumuler, se lever, menacer, ballonner, amonceler et s’entasser. Les nuages peuvent aussi être comparés à des matériaux divers : ils deviennent « des balles de coton », une « ouate éclatante », du « satin blanc », « la mousseline la plus fine » ou « des flocons de soie ». Ils peuvent former des « duvets » et des « édredons », des « voiles », des « écharpes » et des « rideaux ». Les poètes font également souvent une description esthétique et « picturale » des nuages (« Le jaune y paraît une génération du blanc, le rouge une nuance plus foncée du jaune, le bleu une teinte de rouge plus renforcée, et le noir la dernière teinte du bleu » (Bernardin de Saint Pierre - Études de la nature X).

Bien, je pense que vous avez là quelques indications qui vous permettront de rédiger un poème ou des proses à la manière de Baudelaire ou de Proust sur le thème très général des nuages.

Bonne écriture,

Nanou

 

Pour compléter vos recherches, je vous invite à lire cet article trouvé sur le net à propos de Baudelaire et « des beautés météorologiques » (https://www.etudes-litteraires.com/baudelaire-beautes-meteorologiques.php)

 

Tag(s) : #Propositions antérieures
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