Les soirs d’été ont des alanguissements de sultanes allongeant sur l’ottomane leurs voiles mordorés. Sur les collines ardentes ils étirent des ombres démesurées, promesses de caresses espérées, soupirent en vents coulis retroussant les feuillages tremblants...
Lire la suitetextes des auteurs
P218 Josée – le maître du passage
Carpe Diem Carpe Diem, c’est moi. C’est ainsi qu’ils m’ont nommée quand ils m’ont adoptée. Ils m’ont voulu latine, épicurienne. Latine je le suis, avec mes ocres méditerranéennes, mes alanguissements de persiennes sous la chaleur de l’été, de bruissements...
Lire la suiteP217 Gisèle - Jolaine, David et moi
J’ai appris, tout à fait par hasard, le décès de Jolaine, mon amie d’enfance. Elle habitait à deux rues de chez moi et depuis la maternelle nous étions toujours ensemble, les meilleures amies du monde. En première année du cours secondaire, David s’est...
Lire la suiteP217 Jean-Claude – Impossible rencontre
Le chemin fut long, pavé de bonnes intentions. Cependant, je me gardais de succomber à la tentation. Ma longue expérience de la vie avait ancré en moi la méfiance. - Garde-toi bien des donneurs de conseils Qui n’ont pas leur pareil Pour t’inciter à brûler...
Lire la suiteP216 Laurent - La mer du Nord
Sur le plateau noir de l’électrophone cabossé de mes presque quinze ans, tournait sans fin le quarante-cinq tours gondolé des Équarrisseurs. Leur musique destroy — hard rockeurs ou métalloïdes avant-gardistes des violences déchainées —, faisait tanguer...
Lire la suiteP216 Dominique - "Teppaz"
J'avais décidé de finir le chemin à pied. Pour accéder à la maison, il fallait s'engager sur le petit sentier cabossé. J'avais envie de flâner, baguenauder aurait dit mon grand-père. A mi-chemin, je m'arrêtai pour observer une procession de fourmis. Imperturbables,...
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