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La musique, cette fidèle amie aux multiples visages qui m’accompagne au gré de mes humeurs. Elle danse sur tant de rythmes qu’il m’est parfois difficile de faire le choix approprié car il est impératif qu’elle se fonde à mon humeur du moment. Pour que je l’apprécie à sa juste valeur, elle se doit d’être à l’image et à la ressemblance de l’émotion qui m’habite à ce moment précis. Du chant de l’oiseau à la fougueuse composition, un registre fort imposant s’étale devant moi. « À chaque jour sa musique » comme mot d’ordre. Je la préfère tout en douceur maintenant que j’ai atteint l’étape de ma vie où j’appelle calme et douceur comme compagnons de route pour mon plus grand bien-être. À l’occasion cependant, j’aime bien me laisser porter par les rythmes du monde qui me transporte dans des contrées lointaines et m’ouvre à la diversité culturelle. Il y a aussi les moments-souvenirs, les moments-découvertes et les moments-surprises. Musique classique, jazz, pop, rap, opéra, blues et tant d’autres font également écho et me portent telle une barque sur une mer parfois agitée, parfois calme mais toujours dans un mouvement perpétuel. Par-dessus toute cette panoplie de genres, la musique que je préfère, celle qui m’est si difficile à trouver bien souvent, qui m’entraîne dans un univers énigmatique et complexe tout en étant d’une grande intimité, qui me bouscule de prime abord, qui m’apprivoise petit à petit, qui finit par vaincre mes réticences en totalité pour me plonger dans une sérénité bienfaisante. Et cette musique, c’est le silence. Absence, vide, flottement, le néant  remplie de promesses, d’intériorité, de sagesse. Le silence dans toute sa splendeur s’accolant à l’esprit emballé, lui apportant le calme et le bien-être. Une douce et mélodieuse caresse sur les blessures, le tourbillon de la vie, le rythme effréné imposé et peu à peu s’installe la paix intérieure à laquelle nous aspirons tous. Un silence, un long silence, un interminable silence où le temps s’arrête. Certains ne peuvent le trouver, ni l’entendre, ni le supporter. Ils fuient ce vide par peur d’y être aspiré. Un jour, je l’ai laissé m’approcher, me suis laissé séduire et mes craintes ont fondu. Elles ont fait place à une ouverture vers un monde fabuleux où l’absence s’accorde avec félicité.

 Le silence, la musique de l’âme, ma préférée !

Tag(s) : #Textes des auteurs
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